« J’aimerais tant que tu voies ce que je contemple chaque jour à ma fenêtre. La lune qui disparaît à l’aube dans un ciel couleur lavande, les falaises au loin, leur dégradé de jaunes, de pourpres et de roses, et le vert si singulier des cèdres brousailleux qui ponctuent le paysage », écrit Georgia O’Keeffe à son ami, le peintre Arthur Dove, en 1942.
“Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu, ne serait-ce qu’un peu. Il nous faut naître par la chair et ensuite par l’âme. Les deux naissances sont comme un arrachement. La première jette le corps dans le monde, la seconde balance l’âme jusqu’au ciel.” Christian Bobin
On peut donner bien des choses à ceux que l’on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m’as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m’était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore. Ma maison mentale, ma maison de cœur était fermée à double tour. Tu as cassé les vitres et depuis l’air s’y engouffre, le glacé, le brûlant, et toutes sortes de clartés. Christian Bobin.
Sai cos’è bello, qui? Guarda: noi camminiamo, lasciamo tutte quelle orme sulla sabbia, e loro restano lì, precise, ordinate. Ma domani, ti alzerai, guarderai questa grande spiaggia e non ci sarà più nulla, un’orma, un segno qualsiasi, niente. Il mare cancella, di notte. La marea nasconde. È come se non fosse mai passato nessuno. È come se noi non fossimo mai esistiti. Se c’è un luogo, al mondo, in cui puoi pensare di essere nulla, quel luogo è qui. Non è più terra, non è ancora mare. Non è vita falsa, non è vita vera. È tempo. Tempo che passa. E basta. Alessandro Baricco, Oceano mare
Tu sais ce qui est beau, ici ? Regarde : on marche, on laisse toutes ces traces sur le sable, et elles restent là, précises, bien en ligne. Mais demain tu te lèveras, tu regarderas cette grande plage et il n’y aura plus rien, plus une trace, plus aucun signe, rien. La mer efface, la nuit. La marée recouvre. Comme si personne n’était jamais passé. Comme si nous n’avions jamais existé. S’il y a, dans le monde, un endroit où tu peux penser que tu n’es rien, cet endroit, c’est ici. Ce n’est plus la terre, et ce n’est pas encore la mer. Ce n’est pas une vie fausse, et ce n’est pas une vie vraie. C’est du temps. Du temps qui passe. Rien d’autre.
Un jour elle m’expliqua que le paysage, au bout d’un certain temps, soudain s’ouvrait, venait vers elle et c’est le lieu lui-même qui l’insérait en lui, la contenait d’un coup, venait la protéger, faisait tomber la solitude, venait la soigner. Son crâne se vidait dans le paysage. Il fallait alors accrocher les mauvaises pensées aux aspérités des roches, aux ronces, aux branches des arbres et elles y étaient retenues. Pascal Quignard
La contemplation contient l’action. Ou plus exactement le contemplatif accède à un autre type d’activité. En devenant intermédiaire entre l’humain et le divin il remplit la fonction d’un passeur entre deux rives, cette opération se situe dans le mystère c’est à dire sans provoquer en lui la moindre inquiétude ou le souci d’une efficacité à maintenir. Tout s’effectue à son insu, dans le secret de sa profondeur, de son fond dans lequel il se tient. Les hésychastes apprennent que l’homme n’a pas à savoir qu’il prie. Devenu prière celle-ci jaillit de lui naturellement, tel le parfum d’une fleur
“ Chaque homme a sa pente funeste. La mienne descend vers la souille. C’est là que me chasse Speranza quand elle devient mauvaise et me montre son visage de brute. La souille est ma défaite, mon vice. Ma victoire, c’est l’ordre moral que je dois imposer à Speranza contre son ordre naturel qui n’est que l’autre nom du désordre absolu. Je sais maintenant qu’il ne peut être seulement question ici de survivre. Survivre, c’est mourir. Il faut patiemment et sans relâche construire, organiser, ordonner.
Chaque arrêt est un pas en arrière, un pas vers la souille.”
Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique.
Je n’ai pas besoin d’argent. J’ai besoin de sentiments, de mots, de mots choisis avec soin, de fleurs comme des pensées, de roses comme des présences, de rêves perchés dans les arbres, de chansons qui fassent danser les statues, d’étoiles qui murmurent à l’oreille des amants. J’ai besoin de poésie, cette magie qui allège le poids des mots, qui réveille les émotions et donne des couleurs nouvelles. Alda MERINI
Merci pour ton message de Nouvel An. Il est triste et déprimé et je ne comprends cela que trop bien. Cependant, il y a aussi cette phrase où tu te dis hanté par l’idée qu’un sens et une mission ont été assignés à ta personne et à ta vie et tu souffres de n’avoir pas révélé ce sens ni rempli cette tâche. Voilà qui est encourageant malgré tout, car c’est littéralement vrai et je te prie de te rappeler et de méditer de temps en temps les quelques remarques que je vais faire à ce sujet. Ces réflexions ne sont pas de moi, elles sont vieilles comme le monde et appartiennent à ce que les hommes ont exprimé de plus positif sur eux-mêmes et sur leur mission. Ce que tu fais dans la vie, je veux dire non seulement comme artiste, mais aussi en tant qu’homme, époux et père, ami, voisin, etc., tout cela s’apprécie en fonction du “sens” éternel du monde et d’après les critères de la justice éternelle, non par référence à quelque mesure établie, mais en appliquant à tes actes ta propre mesure, unique et personnelle. Quand Dieu te jugera, il ne te demandera pas : “As-tu été un Hodler, un Picassso, un Pestalozzi, un Gotthelf ?” Il te demandera en revanche : “As-tu été et es-tu réellement le J. K. en vue duquel tu as hérité certaines dispositions ?” Questionné de la sorte, aucun homme n’évoquera jamais sans honte et sans effroi son existence et ses errements ; tout au plus pourra-t-il répondre : “Non, je n’ai pas été cet homme, mais je me suis du moins efforcé de le devenir dans la mesure de mes forces.” Et s’il peut le dire sincèrement, il sera alors justifié et sortira vainqueur de l’épreuve. Si tu es gêné par des images telles que “Dieu” ou “juge éternel”, tu peux tranquillement les laisser de côté, car elles importent peu. La seule chose qui compte, c’est le fait que chacun de nous est le dépositaire d’un héritage et le porteur d’une mission ; chacun de nous a hérité de son père et de sa mère, de ses nombreux ancêtres, de son peuple, de sa langue certaines particularités bonnes ou mauvaises, agréables ou fâcheuses, certains talents et certains défauts, et tout cela mis ensemble fait de nous ce que nous sommes, cette réalité unique dénommée J. K. en ce qui te concerne. Or, cette réalité unique, chacun de nous doit la faire valoir, la vivre jusqu’au bout, la faire parvenir à maturité et finalement la restituer dans un état de perfection plus ou moins avancé. A ce propos, on peut citer des exemples qui laissent une impression ineffaçable et qu’on trouve en abondance dans l’histoire universelle et l’histoire de l’art. Ainsi, comme on le voit dans beaucoup de contes de fées, il y a souvent un personnage qui est l’idiot de la famille, le bon à rien, et il se trouve que c’est à lui qu’incombe le rôle principal et c’est précisément sa fidélité à sa propre nature qui fait paraître médiocres, par comparaison, tous les individus mieux doués que lui et favorisés par le succès. […] Bref, lorsque quelqu’un éprouve le besoin de justifier sa vie, ce n’est pas le niveau général de son action, considérée d’un point de vue objectif, qui compte, mais bien le fait que sa nature propre, celle qui lui avait donnée, s’exprime aussi sincèrement que possible dans son existence et dans ses activités. D’innombrables tentations nous détournent continuellement de cette voie ; la plus forte de toutes est celle qui nous fait croire qu’au fond, on pourrait être quelqu’un de tout à fait différent de celui que l’on est en réalité et l’on se met à imiter des modèles et à poursuivre des idéaux qu’on ne peut et ne doit pas égaler ni atteindre. C’est pourquoi la tentation est particulièrement forte pour les personnes supérieurement douées, chez qui elle présente plus de dangers qu’un simple égoïsme avec ses risques vulgaires parce qu’elle a pour elle les apparences de la noblesse d’âme et de la morale. A un certain moment de sa vie, tout jeune garçon a rêvé de conduire une voiture à cheval ou une locomotive, d’être chasseur ou général et, plus tard, de devenir un Goethe ou un don Juan ; c’est une tendance naturelle, inhérente au développement normal de l’individu et un moyen de faire sa propre éducation : l’imagination, pour ainsi dire en tâtonnant, prend contact avec les possibilités du futur. Mais la vie ne satisfait pas ces désirs et les idéaux de l’enfance et de la jeunesse meurent d’eux-mêmes. Néanmoins, on continue à souhaiter faire des choses pour lesquelles on n’est pas fait et l’on se tracasse pour imposer à sa propre nature des exigences qui la violentent. C’est ainsi que nous agissons tous. Mais en même temps, dans nos moments de lucidité intérieure, nous sentons toujours davantage qu’il n’existe pas de chemin qui nous conduirait hors de nous-mêmes vers quelque chose d’autre, et qu’il nous faut traverser la vie avec les aptitudes et les insuffisances qui nous sont propres et strictement personnelles et il nous arrive alors parfois de faire quelque progrès, de réussir quelque chose dont nous étions jusque-là incapables et, pour un instant, sans hésiter, nous nous approuvons nous-mêmes et nous sommes contents de nous. Bien sûr, ce contentement n’a rien de durable ; cependant, après cela, la part la plus intime de notre moi ne tend à rien d’autre qu’à se sentir croître et mûrir naturellement. C’est à cette seule condition que l’on peut être en harmonie avec le monde et s’il nous est rarement accordé, à nous autres, de connaître cet état, l’expérience qu’on en peut faire sera d’autant plus profonde. En rappelant la mission confiée à tout individu et qui diffère pour chacun d’eux, je ne dois pas oublier que je ne songe pas du tout à ce que les dilettantes de l’art, jeunes ou vieux, appellent la défense et l’affirmation de leur individualité et de leur originalité. Il va de soi qu’un artiste, lorsqu’il fait de l’art sa profession et sa raison d’être, doit commencer par apprendre tout ce qui peut être appris dans le métier ; il ne doit pas croire qu’il devrait esquiver cet apprentissage à seule fin de ménager son originalité et sa précieuse personnalité. L’artiste qui, dans l’exercice de son art, se dérobe à la nécessité d’apprendre et de peiner durement aura la même attitude dans la vie […]. L’effort personnel pour assimiler ce qui peut être appris est un devoir aussi élémentaire dans le domaine de l’art que dans celui de la vie courante[…]. L’étude de tout ce qui est susceptible d’être enseigné ne fait pas obstacle au développement de l’individualité, elle le favorise et l’enrichit, au contraire. J’éprouve quelque honte à écrire noir sur blanc de pareilles évidences mais nous en sommes arrivés à ce point où personne ne semble plus avoir l’instinct d’agir selon des règles naturelles et remplace cet instinct par un culture primitif de l’extraordinaire et du saugrenu. En art, je suis nullement ennemi de la nouveauté, au contraire et tu le sais bien, mais dans le domaine moral, c’est-à-dire lorsqu’il s’agit du comportement de l’homme à l’égard de la tâche qui lui incombe, les modes et les innovations me sont suspectes et je suis plein de méfiance lorsque j’entends les gens raisonnables parler de nouvelles morales, de nouvelles éthiques, comme on parle de modes ou de styles dans l’art. On exige encore autre chose de l’homme, dans le monde actuel, et cette exigence est propagée par les partis politiques, les patries ou les professeurs de morale universelle. On exige de l’homme qu’il renonce une fois pour toutes à lui-même et à l’idée qu’à travers lui, quelque chose de personnel et d’unique pourrait être signifié ; on lui fait sentir qu’il doit s’adapter à un type d’humanité normale ou idéale qui sera celle de l’avenir, qu’il doit se transformer en un rouage de la machine, en un moellon de l’édifice parmi des millions d’autres moellons exactement pareils. Je ne voudrais pas me prononcer sur la valeur morale de cette exigence : elle a son côté héroïque et grandiose. Mais je ne crois pas en elle. La mise au pas des individus, même avec les meilleures intentions du monde, va à l’encontre de la nature et ne conduit pas à la paix et à la sérénité, mais au fanatisme et à la guerre. Au fond, il s’agit d’une exigence monastique et elle n’est légitime que lorsqu’on a affaire à des moines, à des hommes qui sont entrés librement dans les ordres. Cependant je ne crois pas que cette exigence, liée à une mode, pourrait constituer un danger sérieux pour toi. Je m’aperçois que ma lettre est presque devenue une dissertation. J’en ferai donc tirer des copies et, à l’occasion, je la ferai lire aussi à d’autres personnes. Je pense que tu n’y verras pas d’objection.
“Un jour on sort du paradis et on voit ce qu’est le monde : un palais pour les menteurs, un désert pour les purs.” Christian Bobin, Le christ aux coquelicots
Je t’ai cherchée partout, même ailleurs. Je t’ai trouvée, où que tu sois, je m’endors dans tes regards. Ta chair était ma chair. De nos moitiés, nous avions inventé des promesses ; ensemble nous étions nos demains. Je sais désormais que les rêves les plus fous s’écrivent à l’encre du coeur. J’ai vécu là où les souvenirs se forment à deux , à l’abri des regards, dans le secret d’une seule confidence où tu règnes encore… Même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. Marc Levy
Quand meurt, de façon inattendue, une personne aimée, on ne la perd pas tout en bloc ; on la perd par petits morceaux, et ça peut durer très longtemps. Ses lettres qui n’arrivent plus, son parfum qui s’efface sur les oreillers et sur les vêtements. Progressivement, on additionne les pièces manquantes. Puis vient le jour où l’un de ces petits manques fait déborder la coupe du souvenir ; on comprend qu’on l’a perdue, pour toujours… Puis vient un autre jour, et une nouvelle petite pièce manquante.
“Les pouvoirs établis ont besoin de nos tristesses pour faire de nous des esclaves. Le tyran, le prêtre, les preneurs d’âmes, ont besoin de nous persuader que la vie est dure et lourde. Les pouvoirs ont moins besoin de nous réprimer que de nous angoisser, d’administrer et d’organiser nos petites terreurs intimes. La longue plainte universelle qu’est la vie …
On a beau dire « dansons », on n’est pas bien gai. On a beau dire « quel malheur la mort », il aurait fallu vivre pour avoir quelque chose à perdre. Les malades, de l’âme autant que du corps, ne nous lâcheront pas, vampires, tant qu’ils ne nous auront pas communiqué leur névrose et leur angoisse, leur castration bien-aimée, le ressentiment contre la vie, l’immonde contagion.
Tout est affaire de sang. Ce n’est pas facile d’être un homme libre : fuir la peste, organiser les rencontres, augmenter la puissance d’agir, s’affecter de joie, multiplier les affects qui expriment un maximum d’affirmation. Faire du corps une puissance qui ne se réduit pas à l’organisme, faire de la pensée une puissance qui ne se réduit pas à la conscience.
L’Ame et le corps : l’âme n’est ni au dessus ni au-dedans elle est « avec », elle est sur la route, exposée à tous les contacts, les rencontres, en compagnie de ceux qui suivent le même chemin, sentir avec, saisir la vibration de leur âme et de leur chair au passage, c’est le contraire d’une morale de salut. Il faut enseigner à l’âme à vivre sa vie, non pas à la sauver.”
Gilles Deleuze et Claire Parnet
In ogni tempo e in tutti i paesi, la grande maggioranza degli uomini trova assai più facile elemosinare il cielo con le preghiere che guadagnarselo col proprio operare. Arthur Schopenhauer
“Je crois que c’est ça, un Artiste. Je crois que c’est quelqu’un qui a son corps ici et son Âme là-bas, et qui cherche à remplir l’espace entre les deux en y jetant de la peinture, de l’encre ou même du Silence. Dans ce sens, Artistes nous le sommes tous, exerçant le même Art de vivre avec plus ou moins de talent, je précise : avec plus ou moins d’Amour. Christian Bobin
« Je ne puis vivre personnellement sans mon art. Mais je n’ai jamais placé cet art au-dessus de tout. S’il m’est nécessaire au contraire, c’est qu’il ne se sépare de personne et me permet de vivre, tel que je suis, au niveau de tous. L’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Il oblige donc l’artiste à ne pas se séparer ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. Et celui qui, souvent, a choisi son destin d’artiste parce qu’il se sentait différent apprend bien vite qu’il ne nourrira son art, et sa différence, qu’en avouant sa ressemblance avec tous. L’artiste se forge dans cet aller retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s’arracher. C’est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s’obligent à comprendre au lieu de juger. Et s’ils ont un parti à prendre en ce monde ce ne peut être que celui d’une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne régnera plus le juge, mais le créateur, qu’il soit travailleur ou intellectuel. » Albert Camus
La mia prima esposizione a Roma di arte contemporanea vinsi un premio come giovane artista all’età di 10 anni. Ero troppo timida per fare la foto che il mio Maestro Valery Escalar ha posato davanti al mio quadro per fare una foto ricordo.
Valery Escalar
Abbandonato il canto lirico, Valery divenne Maestro d’arte e pittrice a livello mondiale. Le sue opere, di genere surreale, si trovano in varie parti del mondo: nella Pinacoteca Vaticano, nella Pontificia Facoltà Teologica Seraficum di Roma, alla Croce Rossa Italiana, nella cappella dell’ospedale S. Eugenio a Roma, al penitenziario Regina coeli, nella biblioteca del Sacro Convento di Assisi. Le sue opere sono state mostrate in varie trasmissioni televisive a Telepace, Televita, Raiuno, Raidue e canale 5. L’Alitalia nel 1993 aveva esposto nell’atrio di rappresentanza del Centro Direzionale 17 dipinti ad olio, di grande formato, parte della ricca antologica di Valery. Si era sottolineato come la sua pittura si muove in una direzione espressionista e nell’ambito di un esaltato romanticismo, carico di emozioni e di simboli. Per la pittura e la grafica le sono stati assegnati 360 premi, ha partecipato a 110 mostre collettive e 33 personali. Oltre ad aver donato un’opera a San Giovanni Paolo II, anche l’Accademia Mariana si pregia di avere due suoi quadri: la “Madonna india” e “Totus tuus”.